Dad & Will est avant-tout un état d’esprit, une volonté de partager ce que nous aimons à travers la relation d’un père et de son fils !

Le fils

« J’ai un jour demandé à mon père quelle époque il avait préféré ? Il m’a répondu qu’il aurait aimé avoir 20 ans dans les années 60…

Je crois qu’il avait raison. Le début des années 60 est à peu près à la base de tout ce que j’aime aujourd’hui. La Renault Alpine, la Jaguar Type E, la Porsche 911, la Rolex Daytona, la Yema Superman… Toutes ces icônes ont vu le jour au début des sixties. À cette époque, on réfléchissait d’abord à concevoir un produit technique durable et répondant aux désirs de son futur utilisateur. C’est ce que je souhaite partager avec mon père sur « Dad & Will ».

J’ai toujours fait un parallèle entre l’horlogerie et l’automobile. On retrouve d’ailleurs autant de marques, de modèles, d’histoires ou d’anecdotes. Et puis, il y a presque les mêmes catégories avec le même attrait : les montres quartz vs les voitures électriques, les montres automatiques vs les boîtes auto, les montres mécaniques vs les boîtes manuelles… Le même attrait car on vibrera toujours pour une voiture ancienne à boîte manuelle avec un beau V8 comme on vibrera toujours pour une montre ancienne à mouvement mécanique, avec un beau Valjoux !

Et puis on a un peu les mêmes sensations. Je change tous les jours de garde-temps et chaque matin je dois remonter ma montre. Lorsque la trotteuse se met en route, je jubile autant qu’après un tour de clés qui enclenche une pompe électrique et fait démarrer un moteur ! »

Le père

« Oui, j’aurais aimé avoir 20 ans en 1960, au cœur des trente glorieuses, quand les voitures commençaient à aller vraiment vite et à être vraiment belles, que les pare chocs étaient chromés et qu’on pouvait les enlever, qu’on accédait facilement aux mécaniques pour les modifier, comme on accédait facilement au cœur des femmes sur un slow ou un rock and roll.

En 1966 déjà, Ford bat Ferrari aux 24H du Mans, dans une logique sportive dictée avant tout par le marketing. Le constructeur de voitures industrielles bat l’artisan de génie. C’est le début d’une période qui dure encore aujourd’hui et qui sert d’abord les intérêts du vendeur avant ceux de l’acheteur, marquée par la recherche du moindre coût au détriment de la qualité, par l’uniformité et par la création incessante de besoins nouveaux.

Alors l’idée nous est venue de ce blog, communion père-fils, destiné à montrer des belles choses et des belles personnes, et pas seulement des belles voitures et des belles montres, afin d’arrêter le temps. Sortez du temps qui passe et entrez vivant dans la légende, comme je le disais d’un modèle de moto mythique dont je vous parlerai. »

Le Fils et Le Père à Wagenfest 2019 à Monthléry